Donnerstag, Oktober 27, 2005

Alif Naaba

Schon bei meinem zweiten Konzert habe ich "The King of Burkina" kennen gelernt. ALIF NAABA! Das Konzert war wirklich der Hammer! Wie ihr seht, hat er einen guten Ruf in den Medien...

Une silhouette frêle d’un berger nomade du Nord Burkina, sur une taille sahélienne, l’homme connu à l’état civil sous le nom de Mohamed Kaboré est Alif Naaba. En s’octroyant ce surnom de chef mooaga pour rire, ce jeune homme de 32 piges au regard vif et à l’allure altière qui cache mal une modestie sans mesure, n’imaginait sans doute pas être en l’espace de deux albums l’un des rois de la scène musicale du Faso.
Son histoire commence dès le berceau en République voisine de Côte d’Ivoire où il a vu le jour. La maman cantatrice traditionnelle, contrainte d’élever seul son gosse, promenait le jeune Mohamed dans les lieux de ses prestations. Déjà, tout bébé, les berceuses que chantait cette mère adorée à longueur de journée, étaient empreintes de cette mélancolie qui traduisait la condition de son existence de femme chef de famille. Telle mère tel fils ?
Le destin du jeune Alif ne pouvait s’accomplir autrement. Malgré le CAP d’agronomie en poche, l’appel de la musique sera plus fort que celui de la terre, pour ce gosse issu d’un pays agricole arriéré. Dès l’âge de 16 ans, il commence par le RAP qui fait la joie de sa génération, puis embrasse le reggae, cette musique sans âge.
En 1999, son premier album, Regards Métisses, sort au bord de la lagune Ebrié. Avec ses huit titres, ce disque est un mélange de sonorités diverses qui rappellent les chansons traditionnelles de maman, plaquées sur du RAP ou du reggae à l’occasion. Le même album sortira Au Burkina Faso en 2003, après le retour définitif du jeune Alif sur la terre de ses pères. Lorsqu’elles sont langoureuses, ces chansons, la mélancolie de leur mélodie et de leur rythmique pénètre l’âme même si on ne comprend pas les paroles.
Alif est resté très proche des sources ancestrales. L’éducation reçue auprès du grand-père au village l’a amené à privilégier les thèmes qui célèbrent la vertu, la bénédiction parentale (Bark biiga), l’amour (avec A), le pardon, le rejet de l’hypocrisie... " Les thèmes de mes chansons proviennent du vécu des Burkinabè en général, pas forcement de moi. ", précise-t-il à ceux qui croient voir une expression autobiographique dans ses paroles. C’est d’ailleurs pourquoi il interpelle " l’autre " dans son second album sorti en 2005, Foo (Toi, en langue mooré).

3 Comments:

At 2:58 AM, Anonymous Anonym said...

alif c'est un dieu de la musique.rien à dire.

 
At 10:45 AM, Anonymous Anonym said...

salut je suis vraiment d'avoir trouver un portail pour "cette merveille de Dieu " qu'est Alif Naba.
Une presence scenique imposante
Une voie....juste venu des cieux
Des paroles ....
Quand toute les generation d'age aprecient un artiste c'est vraiment qu'il est talentieux
j'espere vraiment le voir tres loin dans sa carriere

 
At 10:46 AM, Anonymous Anonym said...

salut je suis vraiment d'avoir trouver un portail pour "cette merveille de Dieu " qu'est Alif Naba.
Une presence scenique imposante
Une voie....juste venu des cieux
Des paroles ....
Quand toute les generation d'age aprecient un artiste c'est vraiment qu'il est talentieux
j'espere vraiment le voir tres loin dans sa carriere

10:45 AM

 

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