Montag, Oktober 31, 2005

Cinéma: "La Mayonnaise africaine"

Dieser Film war genial! Ich musste andauernd Lachen. Doch eigentlich handlete es sich um ernste Themen wie Polygamie, Treue und Korruption. Mit Witz wird das Leben Afrikas geschildert:
L’inédit de "La mayonnaise africaine" est qu’il découle d’une série télévisuelle créée par le réalisateur suisso-burkinabè, Patrick Martinet, condensée puis réalisée dans un second temps par Adjara Dembélé. C’est un remake dans le jargon anglo-saxon. Adjara vient allonger le rang de ceux qu’on nomme "amateurs" et qui sont entrain d’engendrer une nouvelle race de réalisateurs au Burkina Faso grâce à la révolution de la vidéo numérique.
Elle s’est formée sur le tas, comme on le dit, mais certainement cette formation est des plus serrées et des plus pratiques. Elle a participé à tous les stades, de la conception à la finalisation des œuvres de Patrick Martinet dont elle est l’épouse. Son premier court métrage, réalisé en solo, est "Sida : je suis séroangoissée", réalisé en 2002, sélectionné au FESPACO 2003 et au Festival du film africain de Tokyo (Japon). Elle prend plus confiance en elle-même. Le feuilleton "La mayonnaise africaine" lui laisse entrevoir la possibilité d’un long métrage.
La trame et la production
"La mayonnaise africaine" sur leur fond humoristique propre aux séries antérieures du duo Martinet, traite de la polygamie. L’histoire est pimentée d’une histoire policière rocambolesque.
Il s’agit d’un notaire réputé qui a déjà deux épouses et en courtise une troisième. Pour faire face à leurs exigences, il se lance dans l’import-export et aura affaire à un trafiquant de drogue. A suivre...
D’un coût estimé à 20 millions de francs CFA, "La mayonnaise africaine" a été produit par la Société des auteurs, artistes, techniciens associés du Burkina Faso (AATA) mise en place par Patrick Martinet, les comédiens et techniciens qui travaillent avec lui depuis belle lurette. Les aides sont venues d’une structure américaine (Oracle Industry) et TVL en Suisse. L’innovation majeure réside dans l’implication des acteurs et techniciens qui seront rémunérés sur les parts recettes de la société.

Plumsklo und Wassereimer

Am Freitagabend brach ich mit Timothée (Bekannter meiner Gastfamilie) nach Fada N'Gourma auf. Sein Bruder feierte seine Verlobung und Timothée wollte mir zeigen wie dies in Burkina abläuft. Um 20 Uhr kamen wir im vollgestopften Reisecar an. Nach dem Besuch bei der Verlobten, suchten wir unsere Schlafgelegenheit auf. Wir durften bei seinem Onkel im Dorf übernachten. Die "Toilette" befand sich ausserhalb des Hauses. Es war eine kleine Hütte mit einem eifachen Loch. Nachdem ich meine Blase geleert hatte (und versucht hatte, dieses Loch zu treffen), wusch ich mich mit Wasser aus einem Eimer (ein Wasserhahn ist in Fada eine Seltenheit). Wieder bei Kräften, erkundigten wir die Maquis von Fada. Ich schlief auf einer Matratze in der Küche =) Die Küche war ein Raum, indem sich 2 Gasplatten befanden, ansonsten ähnelte er eher einem normalen Zimmer.
Am nächsten Morgen versammelten sich alle Familienmitglieder bei diesem Onkel und bereiteten die Geschenke für die Verlobte vor. Geld, Stoffe, Schmuck, Schuhe, Seifen im Wert von Ca. 130'000 CFA (325 CHF). Anschliessend fuhren wir zu der Verlobten, wobei der Verlobte zu Hause bleiben musste. Er und seine Schwiegereltern dürfen an der Zeremonie nicht teilnehmen. Vor dem Hof der Verlobten musste die Familie um Einlass bitten. Sobald uns die Türen geöffnet wurden, nahmen wir im Hof platz wo bereits einige Familienoberhäupter auf uns warteten. Damit wir die Verlobte zu Gesicht bekamen, mussten wir bereits erste Verhandlungen machen. Eine verhüllte Frau kam uns entgegen, doch es war die falsche. So wollten sie uns auf die Probe stellen und sich vergewissern, dass wir es wirklich ernst meinen. Die Geschenke wurden übergeben und anschliessend musste erneut verhandelt werden, damit sie uns gehen lassen. Da das Ganze in der lokalen Sprache von statten ging, war ich auf Timothées Erklärungen angewiesen. Während der Zeremonie ist mir jedoch ein Missgeschick geschehen. Die Geschwister des Verlobten wurden gebeten aufzustehen. Ich sass ganz vorne und war von den Geschwistern umgeben. Also, stand ich ebenfalls auf...alle schauten mich an und fingen an zu lachen. Mein Gott, war das peindlich...als wäre ich nicht schon genug aufgefallen.
Nach diesen Strapazen versammelten sich alle (inkl. zukünftiges Brautpaar) erneut beim Onkel, um das Ereignis bei einem Mahl zu feiern.

Freitag, Oktober 28, 2005

Tour du Faso 2005




route du Tour du Faso:

Mercredi 26 octobre
Kokologo > Boromo 136 km

Jeudi 27 octobre
Pâ > Gaoua 159 km

Vendredi 28 octobre
Bouroum-Bouroum > Pâ 136 km

Samedi 29 octobre
Petit-Balé - (Sabou) > Koudougou 121,5 km
Paris – Roubaix du Burkina (Piste)

Dimanche 30 octobre
Kombissiri > Kaya 143,5 km

Lundi 31 octobre
Repos à Ouagadougou

Mardi 1er novembre
Ouagadougou > Manga 91 km

Mercredi 2 novembre
Tenkodogo > Fada N'Gourma 124 km

Jeudi 3 novembre
Fada N'Gourma > Koupéla 77,5 km

Vendredi 4 novembre
Boussé > Ouahigouya 129 km

Samedi 5 novembre
Gourcy > Ziniaré 172 km

Dimanche 6 novembre
Sapone > Ouagadougou 92 km

Donnerstag, Oktober 27, 2005

Alif Naaba

Schon bei meinem zweiten Konzert habe ich "The King of Burkina" kennen gelernt. ALIF NAABA! Das Konzert war wirklich der Hammer! Wie ihr seht, hat er einen guten Ruf in den Medien...

Une silhouette frêle d’un berger nomade du Nord Burkina, sur une taille sahélienne, l’homme connu à l’état civil sous le nom de Mohamed Kaboré est Alif Naaba. En s’octroyant ce surnom de chef mooaga pour rire, ce jeune homme de 32 piges au regard vif et à l’allure altière qui cache mal une modestie sans mesure, n’imaginait sans doute pas être en l’espace de deux albums l’un des rois de la scène musicale du Faso.
Son histoire commence dès le berceau en République voisine de Côte d’Ivoire où il a vu le jour. La maman cantatrice traditionnelle, contrainte d’élever seul son gosse, promenait le jeune Mohamed dans les lieux de ses prestations. Déjà, tout bébé, les berceuses que chantait cette mère adorée à longueur de journée, étaient empreintes de cette mélancolie qui traduisait la condition de son existence de femme chef de famille. Telle mère tel fils ?
Le destin du jeune Alif ne pouvait s’accomplir autrement. Malgré le CAP d’agronomie en poche, l’appel de la musique sera plus fort que celui de la terre, pour ce gosse issu d’un pays agricole arriéré. Dès l’âge de 16 ans, il commence par le RAP qui fait la joie de sa génération, puis embrasse le reggae, cette musique sans âge.
En 1999, son premier album, Regards Métisses, sort au bord de la lagune Ebrié. Avec ses huit titres, ce disque est un mélange de sonorités diverses qui rappellent les chansons traditionnelles de maman, plaquées sur du RAP ou du reggae à l’occasion. Le même album sortira Au Burkina Faso en 2003, après le retour définitif du jeune Alif sur la terre de ses pères. Lorsqu’elles sont langoureuses, ces chansons, la mélancolie de leur mélodie et de leur rythmique pénètre l’âme même si on ne comprend pas les paroles.
Alif est resté très proche des sources ancestrales. L’éducation reçue auprès du grand-père au village l’a amené à privilégier les thèmes qui célèbrent la vertu, la bénédiction parentale (Bark biiga), l’amour (avec A), le pardon, le rejet de l’hypocrisie... " Les thèmes de mes chansons proviennent du vécu des Burkinabè en général, pas forcement de moi. ", précise-t-il à ceux qui croient voir une expression autobiographique dans ses paroles. C’est d’ailleurs pourquoi il interpelle " l’autre " dans son second album sorti en 2005, Foo (Toi, en langue mooré).

Montag, Oktober 24, 2005

Ouaga Hip Hop 5e Edition


Ja, ICH war an einem Hip Hop Konzert =) In der Schweiz hätte man mich wahrscheinlich nicht so rasch dazu gebracht... Das Konzert sollte am 20.30 beginnen. Um 21 Uhr sassen meine beiden Begleiter und ich aber immer noch in einem Maquis (Strassebeiz) und tranken unser Bier. Zum Glück, denn das Konzert begann mit etwa 1.5 Stunden Verspätung. Für die beiden Burkinabè war das nichts Neues und sie hatten sich darauf eingestellt. Folgende Gruppen standen auf dem Programm:
Faso Kombat (Burkina Faso) : Les deux garçons se sont rencontrés au hasard des chemins, l’un (Malk’hom) faisant ses débuts il y a 9 ans en côte d’Ivoire (David) il y a 5 ans au cœur de Ouagadougou. Le chemin qui a conduit Malk’hom et David à la révélation fut long. Quoi de plus normal de baptiser leur premier bébé « Parcours de Combattant ».Quatre ans pour accoucher mais la persévérance a payé. Ce tandem fait des merveilles.Alors que l’album n’était pas encore sur le marché, les deux guerriers ont provoqué un crime de lèse-majesté en bousculant la hiérarchie pour être le seul groupe burkinabé retenu pour se produire à la 4e édition des Kundé. L’album évoque plusieurs thèmes : la situation en Côté d’Ivoire, les orphelins, les mères, les conditions de vie des étudiants les chômage, etc... Pour les deux guerriers, le style de FASO KOMBAT est l’Afro Hip Hop, c’est à dire un Rap inspiré des rythmes traditionnels africain. La plupart des titres sont en langue mooré et le rap se fait en français par Malk’hom.
Yéleen (Burkina Faso) : Il se révèle être une rencontre musicale et humaine judicieuse où se manifeste la fusion exaltante de deux styles, deux sensibilités. Mawndoé est griot, chanteur alors que Smarty, lui excelle dans le rap. Grâce à un travail d’équipe ils s’associent pour donner jour à une musique basée sur la fusion de deux genres tout en conservant les particularités et l’intensité de leurs cultures musicales respectives.
Die dritte Gruppe kam aus Sénégal. Sie hatte etwas Ähnlichkeit mit "The Prodigy" und deshalb haben wir die Flucht ergriffen *hehe* Wir haben den Abend anschliessend wieder in einem Maquis ausklingen lassen (bis um 3Uhr morgens).

Montag, Oktober 17, 2005

Der Umgang mit der Armut

Mein Vater wollte wissen, wie ich mit der Armut um mich herum umgehe und diese Bilder verarbeite...Es ist in der Tat nicht einfach. Auf dem Weg zur Arbeit sehe ich täglich Menschen, die versuchen Zeitungen, Taschentücher etc. zu verkaufen. Sie stehen den ganzen Tag an der Sonne und viel Geld verdienen sie damit nicht. Schliesslich stehen an jeder Ampel etwa 3 Personen, die das selbe verkaufen. Oft sind es auch kleine Kinder. Ihr Kleider (gemäss Rickert: Anziehsachen) sind zerfetzt, falls sie überhaupt welche tragen. In manchen Augen kann man eine tiefe Trauer, fast eine "Leere" erkennen. Dieser Anblick ist nicht leicht zu ertragen. Wenn man diese Gefühle zu sehr an sich heranlässt, kann man nicht mehr ruhig schlafen...Ich versuche eine gewisse Schutzmauer aufzubauen, doch es gleingt mir nicht so ganz.
In der Stadt ist die Armut nicht so stark zu spüren wie in den Dörfern. Erst auf den zweiten Blick erkennt man die Realität. Viele Kinder haben die Eltern früh verloren und da müssen die ältesten für die Geschwister sorgen. Das Einkommen reicht kaum für den Unterhalt und die Nahrung, geschweige denn für Schulgeld. Andere haben ein Geschwisterchen verloren, aufgrund von Krankheiten oder Unterernährung...
Doch es gibt auch sehr schöne Momente: Ein kleines Mädchen sitzt jeden Tag unter dem gleichen Baum mit ihrer Mutter am Schatten. Wenn ich bei der Ampel anhalte winkt sie mir jedesmal und sagt: "Bonjour Madame" und wenn ich sie grüsse strahlt sie übers ganze Gesicht.

Der Islam

Am Sonntag war ich wieder bei Fanta Boly (ehemalige Sekretärin) zu Besuch. Sie sind alle Moslem. Ihr Sohn ist bereits seit 16 Tagen (von 30) am fasten. Sie selbst und ihr Mann haben aus gesundheitlichen Gründen mit dem Fasten aufgehört. Ab 6 Uhr morgens bis am 18 Uhr dürfen die Moslem nichts mehr zu sich nehmen. Nicht einmal einen Schluck Wasser. Bei dieser Hitze, die hier herrscht muss das ausserordentlich schlimm sein.
In Niger hat uns der Koordinator erzählt, dass seine Mitarbeiter während des Ramadan viel mehr Flüchtigkeitsfehler machen. Der Körper hat keine Energie mehr und setzt auf Sparflamme, somit schwindet die Konzentration. Im Büro haben diese Fehler nicht so fatale Auswirkungen, doch im Verkehr kann eine kleine Unachtsamkeit den Tod bedeuten... Im Kobü Ouaga haben wir nur 2 oder 3 Moslem (die Chauffeure gehören nicht dazu=), die anderen sind katholisch.
5 Mal am Tag muss zu Gott gebetet werden. Fanta nennt ihn "le grand barbu" ;o). Auch in der Nacht (3 Uhr) sollte man aufstehen um zu Beten. Falls man ein Gebet auslässt, muss es nachgeholt werden. Die Männer gehen dafür in die Moschee, Frauen dürfen nur ab einem gewissen Alter ihr Gebet in der Moschee abhalten. Junge Frauen könnten die Männer ablenken und die Aufmerksamkeit (die Gott gilt) auf sich ziehen.
Ihr könnt auch die Gesichter der Burkinabè vorstellen, wenn ich ihnen sage, dass ich fast nie in die Kirche gehe ;o) Denn auch die Katholiken nehmen ihre Religion sehr ernst!

Dienstag, Oktober 11, 2005

Fotos


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Montag, Oktober 10, 2005

Die Reise nach Niamey

Unser Programm war sehr ausgelastet. Wir besuchten viele interessante Porjekte der DEZA und ihren Partnern. Zuerst wurden uns die verschiedenen Organisationen und ihre Funktionen vorgestellt und anschliessend durften wir die Projekte auf dem Feld besichtigen. Bei dieser Gelegenheit entstanden oft spannende Diskussionen mit den betroffenen Leuten (Dorfbewohner, Bauern etc. ). Ein Projekt von Helvetas fördert zum Beispiel die Produktion von Bio-Baumwolle. Wir wurden über die Vor-und Nachteile aufgeklärt und erhielten so einen guten Einblick in die Projekte und das Leben im Dorf. Wir wurden immer herzlich empfangen und in den Dörfern wurde für uns getanzt und gesungen. Ausser eines Pneus, der auf der Strasse nach Niamey platzte, verlief die Reise ohne Komplikationen.
In Niger leben viele Moslems. Da zur Zeit Ramadan ist und alle am Fasten sind, wirkte die Stadt wie ausgestorben. Die Atmosphäre war bedrückt und ohne Energie. Oft sah man Gruppen von Leuten die am Strassenrand beteten. Jede Nacht wurde ich vom Gebet des Muezzin geweckt (um 5 Uhr und 6 Uhr). Einmal spürte ich ein unangenehmes Krabbeln auf meinem Gesicht. Als ich mich gerade kratzen wollte, sah ich wie eine Kakerlake über das Bett rannte. Zum Glück war es die letzte Nacht in diesem Hotel =)
In Niamey gibt es fast keine Mobylettes. Die Leute bewegen sich zu Fuss oder mit dem Auto. Die Stadt ist kleiner als Ouaga, doch es gibt riesige Wolkenkratzer. Diese stammen aus der Zeit als noch Uranium abgebaut wurde und der Staat Geld hatte. Der Fluss, Niger, verleiht der Stadt einen besonderen Charme. Unser Ausflug mit der Piroge war traumhaft schön. Vor allem jetzt, nach der Regenzeit, hat der Fluss einen hohen Wasserspiegel und die ganze Landschaft ist grün. Wir haben sogar einige Nilpferde gesehen (oder zumindest dessen Ohren aus dem Wasser schauen ;o)
Am Samstag bin ich mit einem Reisebus nach Ouaga zurück gekehrt. Keine Angst, es war kein typischer afrikanischer Bus, der total überfüllt und das Gepäck auf dem Dach verstaut ist. Der Bus war klimatisiert und die Reise sehr angenhem.

Krankheit

Seit Donnerstag (29.09.05) fühlte ich mich nicht so guet. Ich hatte Kopfschmerzen, Magenprobleme und Durchfall. Am Freitag hatte ich sogar 39°C Fieber. Da ich Angst hatte, einen Malariaschub zu haben, brachte mich Gisèle zum Arzt. Nach der Blutabnahme war klar, dass es keine Malaria war. Wahrscheinlich hatte ich etwas gegessen, was mienem Magen nicht gefiel =) Erleichtert und ausgerüstet mit Medikamenten ging ich ins Wochenende. Ich ruhte mich aus und schlief viel, damit ich am Montag fit war für die Reise. Wieder bei Kräften konnte ich mich auf den Weg nach Niamey machen.